Si les dangers et risques en cas de contact avec les chenilles processionnaires sont bien présents, les réactions sont très variables d’un individu à l’autre. Certains ne seront pas ou peu touchés, d’autres feront de simples dermatites (apparitions de rougeurs sur la peau), tandis que les moins chanceux pourront développer un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique, dans les cas les plus extrêmes.
Du fait de la nature volatile des poils urticants, la survenue de ces effets sur la santé n’implique pas forcément un contact direct avec les insectes. Une simple activité de jardinage ou de tonte du gazon peut suffire à engendrer des désagréments.
Dans la plupart des cas, la substance urticante et allergisante contenue dans ces poils, la thaumétopoéïne, se libère en provoquant des démangeaisons, parfois vives. En fonction du niveau d’atteinte, il faudra consulter un médecin rapidement.
Voici les principaux symptômes répertoriés en cas de contact avec la peau et les yeux. Ceux-ci interviennent généralement dans un laps de temps de 1 à 8 heures :
– éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons, sur l’ensemble des parties du corps, les poils se dispersant par la sueur ou frottement des vêtements,
– développement d’une conjonctivite avec yeux rouges, douloureux et larmoyants,
– irritation des voies respiratoires (en cas d’inhalation) avec éternuements, maux de gorge, difficultés à déglutir et difficultés respiratoires,
– inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins (en cas d’ingestion) avec hypersalivation, vomissements et douleurs abdominales.